et



.Alexine était ma marraine..."Fleur de blé noir" sa chanson favorite...
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et si on ne peut même plus causer tranquilles !

(dessin emprunté au livre de Sempé : "Question d'équilibre")

lu sur le net...mais où va-t-on !!!!
D.So. - le 03/08/2008 - 19h55
Elles sont cinq. Cinq mamies qui aiment discuter le soir en été, entre la fin de Plus belle la vie et l'heure du coucher. Elles s'appellent Gilberte, Josette, Liliane, Danielle et Yvonne et totalisent à elles cinq 358 ans. Chaque soir, de juin à septembre, entre 20h45 et 22 heures, elles se posent sur un banc de Lambesc, dans les Bouches-du-Rhône. Toujours le même banc. "Ça fait 130 ans qu'on est là. Mes grands-parents y venaient déjà et mes parents après eux", raconte Liliane au quotidien La Provence. Mais voilà, rien ne va plus depuis qu'elles sont accusées... de tapage nocturne.
Excédé par ces bavardages nocturnes, un habitant de ce village de 7800 âmes vient en effet de porter plainte. "Au début, je n'ai rien dit", raconte le plaignant à La Provence. Il a d'abord monté le son de sa musique. Mais un jour, il n'en peut plus. "Je me suis finalement résolu à porter plainte pour avoir un médiateur. Mais j'ai précisé aux gendarmes que je ne voulais pas qu'il y ait de sanctions pécuniaires. Je ne voulais pas qu'il y ait de représailles", assure-t-il.
"J'étais très contrariée"
C'est ainsi qu'un soir de juillet, les cinq mamies voient arriver les gendarmes. Non qu'ils veulent se joindre à elles pour refaire le monde. Ce qu'ils veulent, c'est les interroger suite à cette plainte. "J'étais très contrariée et devant le gendarme, je ne suis même pas parvenue à épeler mon nom, ni à donner ma date de naissance", se souvient Gilberte. Mais les cinq mamies ne sont pas vraiment surprises. "On a tout de suite su qui avait fait ça. Il nous avait déjà menacé qu'il appellerait les gendarmes depuis sa fenêtre, mais c'est naturel de causer entre copines le soir", ajoute l'une d'elles.
De toute façon, ce n'est pas une plainte qui va les empêcher de parler, clament-elles haut et fort. D'autant qu'elles sont soutenues par une bonne partie du village. "Ce matin, chez le coiffeur, tout le monde en riait", s'amuse un ami. "C'est la vie du village. Elles ont un vrai rôle social car elles font le lien entre les gens", ajoute une voisine. Et Josette de conclure : "on ne demande quand même pas aux cigales d'arrêter de chanter".

2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est vrai, quoi ! elles prennent le relais des cigales, les mamies !!!
gros bisous ma Paisible, et merci pour ton petit message sur notre blog. La miss est en train de se faire dorer au soleil de St Trop, mais je reste aux manettes !!!
je te souhaite un très bon été !

Anonyme a dit…

Chez nous aussi, les mamies passent leurs soirées d'été devant leur porte, sur le trottoir, à causer de choses et d'autres ou, devrais-je dire des uns et des autres... Et quel plaisir pour nous de les entendre, depuis notre jardin, c'est agréable le "chant" de leur conversation !!!